La marche sur le feu
La Marche sur le Feu

L’île de la Réunion

Avant 1848, les Hindous de l'île de la Réunion étaient des esclaves, après l'abolition de l'esclavage, les engagés indiens vivaient  dans des conditions de semi-esclavage, leur culte a  longtemps été diabolisé et interdit. Après 1848, le nombre de marches sur le feu à la Réunion a progressé parallèlement à celui des usines sucrières. Aujourd'hui cette cérémonie religieuse indoue, originaire de la région du Talil Nadu, ce pratique le dimanche ou les jours fériés, entre novembre et début février, et parfois en juillet, août, principalement aux alentours de Saint-André et de Saint-Pierre où résident d'importantes communautés Tamouls.

Dans la mythologie hindoue

 

Dans la mythologie hindoue, la marche sur le feu est un témoignage de pureté et de vérité. Pandialé prouve sa virginité à son futur époux Aldunin en subissant cette épreuve. A travers ce défi, le pénitent assouvit un engagement personnel et honore les dieux. Un vœu secret l’accompagne souvent. La marche sur le feu développe un état mystique. Ce rituel est l’aboutissement d’une préparation mentale et physique. La cérémonie de purification commence en fait, une vingtaine de jours plus tôt, au cours d’une célébration appelée amar kap. Le carême végétarien commence. Une semaine avant l’épreuve, on célèbre le mariage symbolique de Pandialé et d’Aldunin, le mariage « bondieu » comme dirait le créole.

Ses origines se trouvent dans la version tamoule du Mahâbhârata : Draupadî (Dolvédé à la Réunion), aussi appelée Pandjalî (Pandialé), née d’un feu sacrificiel devint la femme du héros Arjuna. Un concours de circonstances contraignit celui-ci à partager son épouse - qui avait l’obligation de rester pure - avec ses quatre frères. Pour prouver sa chasteté, Draupadî devait marcher sur le feu à chaque fois qu’elle changeait de mari. Comme derrière tous les épisodes mythologiques se cache et se révèle ici un enseignement profond, sinon plusieurs. C’est ainsi par exemple qu’on considère Draupadî comme une représentation de la force cohésive donnant vie aux cinq éléments composant le corps physique (les cinq frères Pândava).

Selon une autre interprétation, recueillie sur le terrain, l’idée d’une marche sur le feu effectuée par Draupadî serait erronée. Il y aurait confusion avec la célèbre ordalie de Sîtâ prouvant sa chasteté après son séjour chez son ravisseur Râvana (dans le Râmâyana, sixième livre).

Le Record du monde de marche sur le feu :

La plus récente et spectaculaire démonstration récente de marche sur le feu vient de John Edward Tang qui depuis le début de l’année 2006 a décidé de montrer des facultés paranormaux en public.

Les tribus chonas d’Afrique australe connaissent des techniques pour s’immuniser contre les brûlures.
En fait, sur tous les continents, des rites d’initiation au feu existent.

Il arrive également que les choses tournent mal. L’unité des grands brûlés de l’hôpital de Katagarama, au Ceylan, traite régulièrement ceux pour qui la cérémonie a été désastreuse.

A Tahiti, un volontaire occidental ne fut pas assez courageux pour marcher pieds nus sur les braises, et conserva ses chaussures.
Il sorti indemne de l’épreuve mais, quelques jours plus tard, l’intensité de la chaleur fit peler la peau de son visage.

Le chercheur américain Max Freedom Long assista à un rituel de marche sur le feu durant lequel un homme mourut et deux autres furent grièvement blessés.

On estime généralement que l’origine de ces rituels du feu est à chercher du côté des chamans de l’Asie centrale. D'autres chercheurs pensent que cela provient plutôt d'Orient. Dans la plupart des cas, c’est un seul homme qui confère l’immunité aux autres.

Le plus inexplicable reste cependant l’incombustibilité des vêtements. On n’hypnotise pas des chaussettes ou des pantalons !
Pourtant les faits sont là. Les robes des moines bouddhistes ne brûlent pas, par exemple.

Alors faut-il croire à une explication magique de ce phénomène ? Le pouvoir des chamans ou des religieux qui dirigent ces cérémonies diminuerait-il le pouvoir destructeur du feu ?

Bien sûr, cette hypothèse est inconcevable pour la plupart des Européens. Pourtant, on constate qu’une fois la cérémonie terminée, les braises servent à faire cuire de la viande.

Le roi Nabuchodonosor condamna un jour trois de ses fonctionnaires à être précipités dans un brasier. A la stupéfaction générale, les trois hommes sortirent indemnes des flammes, sans même que leurs vêtements aient brûlé.

Le texte de la Bible est formel : « Les princes, gouverneurs et capitaines du roi, et tous ceux qui étaient témoins, constatèrent que le feu n’avait aucun pouvoir sur ces hommes, et qu’il ne brûla ni un seul cheveu de leurs têtes, ni leurs vêtements, et la fumée des brasiers ne les incommodait même pas. »

A ce jour, le monde scientifique est resté, dans sa grande majorité, indifférent à ce phénomène. La seule piste dont nous disposons est l’électro-encéphalogramme d’un fakir en train de marcher sur le feu. On a pu observer une forte émission d’ondes alpha, caractéristiques des états de transe ou de méditation.

C’est la seule donnée scientifique. L’énigme des «marcheurs sur le feu» reste donc entière.

Quelques sources sur le web :

 

http://www.energychance.fr

http://www.dinosoria.com/marcheur_feu.htm

http://www.indereunion.net/grosplans/feu/feu1.htm

http://www.webzinemaker.com/admi/
m11/page.php3?num_web=24853&rubr=2&id=217322

http://www.mi-aime-a-ou.com/marche_sur_le_feu.htm

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